Dans son tract, le maire annonce : " la partie départementale de la digue a été mise en sécurité " laissant supposer une implication de la commune.
En réalité, tous les travaux sont pilotés et financés par le Conseil départemental, en attente des participations de l’État, de la Région et de l’Europe.
Le maire propose aujourd’hui, la création d’une "voie douce" au bas de la digue sans avoir consulté les premières personnes intéressées (Conseil municipal, habitants, associations). Il faut souligner que cette proposition est bien tardive. Des aménagements simples et peu onéreux auraient pu être mis en place sur une partie du parcours entre la mairie et le pont de chemin de fer (flèchage depuis la mairie, vers la rue basse ou la rue haute, passage des piétons sécurisé, etc...)
La solution qui consiste à créer une voie résistante aux crues (avec enrochement) dans le lit de la rivière depuis le parking du Gardon jusqu’au chemin de Recoulin n’est pas acceptée par l’État.
De plus, elle est insuffisante tout au long de l’année. Les personnes qui font le trajet tous les jours tôt le matin ou en fin d’après midi en hiver auraient pu éclairer le Maire, si toutefois elles avaient été consultées. Marcher de nuit sur un chemin étroit, entre le pied de digue et la rivière, sur une telle distance pose question. Ces mêmes personnes, que nous avons interrogées à ce sujet nous ont répondu qu’elles n’utiliseraient pas ce chemin trop encaissé pour des raisons de sécurité.
De fait, la partie de la berge située entre le parking du Gardon et le pont de chemin de fer ne pose pas de problème. Cela peut constituer une bonne alternative donnant un large accès au Gardon dans une zone propice à la baignade ce qui correspond à un objectif important de notre programme. En revanche le reste du parcours en pied de digue est impossible.
Sur cette partie très étroite et boisée, la ripisylve est protégée par un classement "Espace boisé classé". Ce même classement qui avait été ignoré par le maire entraînant ainsi l’annulation partielle du P.L.U. par la cour d’appel de Marseille.
Toutes les personnes habitant les quartiers de Labahou, de la Poterie, de Graviès et le Chemin de Recoulin demandent depuis de nombreuses années des aménagements permettant de sécuriser le cheminement des piétons pour aller au centre ville. Nous avons fréquemment été interpellés lors des réunions de quartier sur cette question.
D’autres communes, connaissent les mêmes problèmes de cheminement doux. Elles ont mis en place des passerelles qui répondent pleinement aux besoins des piétons (cf entreprise de Lanuejols).
Nous proposerons donc une passerelle partant du passage piétons situé au niveau de la rue basse et allant jusqu’aux premières maisons de La Barrière, les passages les plus dangereux seraient ainsi sécurisés. Cet équipement constituera un atout important, non seulement pour les anduziens mais également pour les nombreux touristes qui empruntent ce parcours . Ils pourront ainsi profiter, en toute sécurité, du panorama exceptionnel de la falaise d’Anduze et de la perspective du Gardon.
Dans un projet global de mobilité douce, le département peut envisager une co-maîtrise d’ouvrage avec l’Agglo et la participation de la commune.